Tous les soirs, une fille, un garçon et un vieux projectionniste se retrouvent dans un cinéma qui semble abandonné mais plein de merveilles.
Ensemble, les trois amis inventent, dessinent, se déguisent et s’imaginent les héros de contes merveilleux. Des profondeurs de la terre, aux confins de l’Orient, ils rivalisent d’imagination pour incarner princesses et aventuriers dans les 4 histoires suivantes :
La Maîtresse des Monstres : Une peuplade vit dans des grottes, loin sous terre. Elle est totalement soumise au bon vouloir de monstres. Une petite fille, rebelle et malmenée, se croit la plus faible de tous. Mais un petit animal va lui révéler un secret qu’elle aura du mal à croire…
L’Écolier-Sorcier : Un garçon, en recherche d’un travail, rencontre un sorcier persan qui lui propose de lui apprendre son métier. Le garçon se met donc à la sorcellerie avec passion. Mais il ne se doute pas des projets horribles que le sorcier a pour un écolier trop doué.
Le Mousse et sa Chatte : Le seul réconfort d’un mousse sur un bateau de pirates est une chatte. Tandis que matelots et capitaine le maltraitent, il ne rêve que de vivre à terre, dans une jolie maison avec un jardin.
Ivan Tsarévitch et la Princesse Changeante : Le père du jeune Tsarévitch est mourant. Seules trois prunes d’or du Tsar des Jardins pourraient le sauver. Ivan part immédiatement affronter les Tsars cruels et la Princesse Changeante qui rend fous tous les hommes qui l’approchent…
L’ensemble a le charme des découpages, et la douceur des contes anciens : Ocelot sait aussi bien parler aux enfants qu’aux adultes, et sa technique d’animation artisanale, loin des films en 3D actuels, ajoute au plaisir. L’OBS
Après le succès du Petit hérisson, un nouveau programme somptueux et envoûtant en papier découpé et dessin animé.
De la taïga à la jungle, deux magnifiques incarnations de la force de l’amitié face à l’adversité à savourer dès 4 ans.
La Renarde et le lièvre d’Yuri Norstein (1973, 12′) :
A l’arrivée du printemps, la renarde jette le lièvre hors de chez lui et s’installe dans sa maison. Tour à tour, le loup, l’ours, le taureau et le coq vont tenter de l’aider. Mais la renarde n’est pas si facile à déloger !
L’Antilope d’or de Lev Atamanov (1954, 31′) :
Au temps des Mille et Une Nuits, un maharaja avide poursuit une antilope dont les sabots produisent des pièces en or. Il capture son ami, un petit garçon, en espérant qu’il le mène à l’animal magique.
Derrière L’Antilope d’or, la Renarde et le Lièvre, étrange titre en forme d’attelage animalier, façon fable de La Fontaine, se cachent deux pépites issues des studios moscovites Soiouzmoultfilm, dont le fabuleux La Renarde et le Lièvre (1973), de Youri Norstein. TELERAMA
Alfonso, Arthur et Victoria sont trois explorateurs en quête de grandes aventures. Mais difficile de faire les quatre cents coups dans une petite ville si paisible…
Et s’ils se retrouvaient soudain avec d’improbables agents secrets à leurs trousses ? Et si une tempête magique risquait de dévaster leur maison ? Et si des lapins zinzins, des dragons et des machines volantes étaient de la partie ?
En route pour une incroyable mission !
Ce film d’animation 3D mérite le détour pour son syncrétisme pop, entre Spielberg et Cervantès. TELERAMA
Après 50 ans de mariage, François Marsault, général à la retraite, est encore fou amoureux d’Annie, sa femme.
Lorsqu’il découvre qu’elle l’a trompé 40 ans plus tôt, son sang ne fait qu’un tour. Afin de laver son honneur, une seule solution : la quitter et partir manu militari retrouver Boris, l’ancien amant, pour lui casser la figure.
Mais à son âge, l’affaire n’est pas si simple…
D’un sujet Vaudevillesque, Yvan Calbérac ravive un duo aussi efficace que charmant. TELE LOISIRS
Bruxelles, 2012. Quand le commissaire à la santé est limogé du jour au lendemain, dans la plus grande opacité, le député européen José Bové et ses assistants parlementaires décident de mener l’enquête.
Ils vont alors découvrir un véritable complot menaçant de déstabiliser les instances européennes, jusqu’à leur sommet.
Tiré de faits réels.
Sandrine Leroy annonce à son mari Christophe qu’elle veut divorcer. Leurs enfants ont bientôt l’âge de quitter la maison.
Dans une opération de la dernière chance aussi audacieuse qu’invraisemblable, Christophe organise un week-end pour sauver son mariage : un voyage passant par les endroits clés de l’histoire de leur famille.
Un voyage qui ne va pas être de tout repos…
Scénariste de talent, Florent Bernard a le goût du dialogue ciselé, de la vacherie bien sentie et sait décrire la réalité d’un ménage plein d’aigreur, flanqué de rejetons qui deviennent les repères d’adultes paumés dans leur cinquantaine. Et il confirme que José Garcia n’est jamais aussi bon que quand il s’éloigne de la gaudriole qui a fait sa gloire. Très attachant. PARIS MATCH
La famille Spengler revient là où tout a commencé, l’emblématique caserne de pompiers de New York.
Ils vont alors devoir faire équipe avec les membres originels de S.O.S. Fantômes, qui ont mis en place un laboratoire de recherche top secret pour faire passer la chasse aux fantômes à la vitesse supérieure.
Lorsque la découverte d’un ancien artefact libère une armée de fantômes qui répand une menace de glace sur la ville, les deux équipes S.O.S. Fantômes doivent unir leurs forces pour protéger leur maison et sauver le monde d’une seconde ère glaciaire.
Bref, ni infamant ni révolutionnaire. À réserver à ceux qui ont gardé leur âme de Ghostbuster. LA VOIX DU NORD
Rosalie cache un secret : depuis sa naissance, son visage et son corps sont recouverts de poils. De peur d’être rejetée, elle a toujours été obligée de se raser.
Jusqu’au jour où Abel, un tenancier de café acculé par les dettes, l’épouse pour sa dot sans savoir son secret.
Mais Rosalie veut être regardée comme une femme, malgré sa différence qu’elle ne veut plus cacher.
Dans ce film d’une grande beauté formelle, une femme atteinte d’hirsutisme, interprétée avec sensibilité par Nadia Tereszkiewicz, tente de se faire accepter, malgré la cruauté du regard porté sur elle. LA CROIX
Julien est professeur au collège. Jeune et volontaire, il essaie de créer du lien avec sa classe en prenant sous son aile quelques élèves, dont la timide Leslie.
Ce traitement de faveur est mal perçu par certains camarades qui prêtent au professeur d’autres intentions. Julien est accusé de harcèlement.
La rumeur se propage. Le professeur et son élève se retrouvent pris chacun dans un engrenage.
Mais devant un collège qui risque de s’embraser, un seul mot d’ordre : pas de vagues…
L’occasion pour Teddy Lussi-Modeste de montrer le désarroi d’un simple professeur dont l’idéalisme se cogne aux maux de la société. En déroulant sous nos yeux l’engrenage monstrueux de la rumeur, il accentue ici la tension de son film porté de bout en bout par le jeu ouvert, puissant de François Civil, capable de faire passer toutes les émotions de son personnage en proie à un cauchemar éveillé. LE POINT
Après une soirée pleine d’excès, Bénédicte, célèbre chanteuse d’opéra, voit sa carrière s’écrouler.
Fatou, passionnée de karaoké, est la seule à lui tendre la main. Elle a une idée derrière la tête : convaincre Bénédicte de participer au grand concours national de karaoké.
La parfaite maîtrise vocale de l’une et la ténacité de l’autre pourraient bien faire des étincelles et les amener très loin.
Malgré un récit en manque d’originalité, il se dégage du film une fraîcheur bienvenue, grâce principalement à ses numéros musicaux. LES FICHES DU CINEMA