Pour échapper à la police, un fils et son père en cavale sont contraints de trouver refuge dans une colonie de vacances pour jeunes adultes en situation de handicap, se faisant passer pour un pensionnaire et son éducateur spécialisé.
Le début des emmerdes et d’une formidable expérience humaine qui va les changer à jamais.
Son atout majeur se situe (…) dans l’écriture de ses personnages atteints de handicap (…) et des situations où l’on rit beaucoup non pas d’eux mais avec eux. Et ce sans chercher à s’en excuser dans la foulée. PREMIERE
Back to Black retrace la vie et la musique d’Amy Winehouse, à travers la création de l’un des albums les plus iconiques de notre temps, inspiré par son histoire d’amour passionnée et tourmentée avec Blake Fielder-Civil.
Ce biopic sur la vie amoureuse tourmentée d’Amy Winehouse est plutôt une bonne surprise, grâce à des comédiens très investis, des choix scénaristiques judicieux et, sans surprise, une bande-son au top. LES FICHES DU CINEMA
Quand Ray découvre que sa femme le trompe, il décide de mettre fin à ses jours. Il se gare sur le parking d’un motel.
Mais au moment de passer à l’acte, un inconnu fait irruption dans sa voiture, pensant avoir affaire au tueur qu’il a engagé.
Après une scène d’ouverture jubilatoire, on est happé par ce récit irrésistible, qui manie un humour noir savoureux et ne connaît aucune baisse de régime. Porté par l’excellence de l’interprétation, John Magaro (First Cow, Past Lives) en tête. LE JOURNAL DU DIMANCHE
Il s’appelle Alexandre, Ricardo ou Daniel. Il se dit chirurgien ou ingénieur, argentin ou brésilien. Il vit avec quatre femmes en même temps, adaptant à chacune son récit et même ses traits de caractère.
Enquête à la première personne, avec l’aide d’un détective privé, sur un imposteur aux mille vies imaginaires.
Après un livre paru en début d’année, l’animatrice des « Pieds sur terre » sur France Culture, Sonia Kronlund, relate dans un documentaire passionnant son enquête sur un imposteur amoureux qui s’est inventé autant d’identités que de compagnes. LA CROIX
Après un livre paru en début d’année, l’animatrice des « Pieds sur terre » sur France Culture, Sonia Kronlund, relate dans un documentaire passionnant son enquête sur un imposteur amoureux qui s’est inventé autant d’identités que de compagnes. SUD OUEST
Sidonie se rend au Japon à l’occasion de la ressortie de son best-seller.
Malgré le dévouement de son éditeur japonais avec qui elle découvre les traditions du pays, elle perd peu à peu ses repères…
Surtout lorsqu’elle se retrouve nez à nez avec son mari, disparu depuis plusieurs années !
Cette balade gaie et triste à travers le Japon est splendidement filmée par la grande chef-op Céline Bozon, qui confectionne un écrin élégant pour le regard profond et subtil d’Elise Girard. TRANSFUGE
Le troisième long-métrage d’Elise Girard a été écrit avec Maud Ameline et la regrettée Sophie Fillières, cinéaste et scénariste disparue à 58 ans en juillet 2023, réputée pour son humour « coq à l’âne ». L’on ne s’étonnera pas alors que ce récit de voyage, jonglant avec les tonalités, aille chercher sa mélancolie dans les formes cocasses du décalage et du déplacement. LE MONDE
Tous les soirs, une fille, un garçon et un vieux projectionniste se retrouvent dans un cinéma qui semble abandonné mais plein de merveilles.
Ensemble, les trois amis inventent, dessinent, se déguisent et s’imaginent les héros de contes merveilleux. Des profondeurs de la terre, aux confins de l’Orient, ils rivalisent d’imagination pour incarner princesses et aventuriers dans les 4 histoires suivantes :
La Maîtresse des Monstres : Une peuplade vit dans des grottes, loin sous terre. Elle est totalement soumise au bon vouloir de monstres. Une petite fille, rebelle et malmenée, se croit la plus faible de tous. Mais un petit animal va lui révéler un secret qu’elle aura du mal à croire…
L’Écolier-Sorcier : Un garçon, en recherche d’un travail, rencontre un sorcier persan qui lui propose de lui apprendre son métier. Le garçon se met donc à la sorcellerie avec passion. Mais il ne se doute pas des projets horribles que le sorcier a pour un écolier trop doué.
Le Mousse et sa Chatte : Le seul réconfort d’un mousse sur un bateau de pirates est une chatte. Tandis que matelots et capitaine le maltraitent, il ne rêve que de vivre à terre, dans une jolie maison avec un jardin.
Ivan Tsarévitch et la Princesse Changeante : Le père du jeune Tsarévitch est mourant. Seules trois prunes d’or du Tsar des Jardins pourraient le sauver. Ivan part immédiatement affronter les Tsars cruels et la Princesse Changeante qui rend fous tous les hommes qui l’approchent…
L’ensemble a le charme des découpages, et la douceur des contes anciens : Ocelot sait aussi bien parler aux enfants qu’aux adultes, et sa technique d’animation artisanale, loin des films en 3D actuels, ajoute au plaisir. L’OBS
Après le succès du Petit hérisson, un nouveau programme somptueux et envoûtant en papier découpé et dessin animé.
De la taïga à la jungle, deux magnifiques incarnations de la force de l’amitié face à l’adversité à savourer dès 4 ans.
La Renarde et le lièvre d’Yuri Norstein (1973, 12′) :
A l’arrivée du printemps, la renarde jette le lièvre hors de chez lui et s’installe dans sa maison. Tour à tour, le loup, l’ours, le taureau et le coq vont tenter de l’aider. Mais la renarde n’est pas si facile à déloger !
L’Antilope d’or de Lev Atamanov (1954, 31′) :
Au temps des Mille et Une Nuits, un maharaja avide poursuit une antilope dont les sabots produisent des pièces en or. Il capture son ami, un petit garçon, en espérant qu’il le mène à l’animal magique.
Derrière L’Antilope d’or, la Renarde et le Lièvre, étrange titre en forme d’attelage animalier, façon fable de La Fontaine, se cachent deux pépites issues des studios moscovites Soiouzmoultfilm, dont le fabuleux La Renarde et le Lièvre (1973), de Youri Norstein. TELERAMA
1971, Espagne franquiste. Dans la campagne galicienne, María assiste les femmes qui accouchent et plus occasionnellement celles qui ne veulent pas avoir d’enfant.
Après avoir tenté d’aider une jeune femme, elle est contrainte de fuir le pays en laissant tout derrière elle.
Au cours de son périlleux voyage au Portugal, María rencontre la solidarité féminine et se rend compte qu’elle n’est pas seule et qu’elle pourrait enfin retrouver sa liberté..
La solitude, la douleur, l’héroïsme, et enfin la sororité : d’une sensibilité et d’une chaleur ardentes, le deuxième film de Jaione Camborda célèbre les femmes et leurs corps. LES FICHES DU CINEMA
Là où Camborda excelle, c’est lorsqu’elle filme le corps féminin avec un rapport à l’intime presque animal et très frontal, et à la fois une certaine pudeur que les jeux de lumière subliment. Grand Prix au dernier Festival de San Sebastian, « O Corno » est un geste de cinéma esthétique et politique. LE PARISIEN
Takumi et sa fille Hana vivent dans le village de Mizubiki, près de Tokyo. Comme leurs aînés avant eux, ils mènent une vie modeste en harmonie avec leur environnement.
Le projet de construction d’un « camping glamour » dans le parc naturel voisin, offrant aux citadins une échappatoire tout confort vers la nature, va mettre en danger l’équilibre écologique du site et affecter profondément la vie de Takumi et des villageois…
Beauté et douceur cohabitent avec l’imminence d’un danger dans des images splendides, composées comme des tableaux. Le ciel et la terre (à moins que ce ne soit l’enfer ?), parfois, se confondent. Il règne ici une simplicité renversante. Cela s’appelle la grâce. L’OBS
Florence veut présenter David, l’homme dont elle est follement amoureuse, à son père Guillaume.
Mais David n’est pas attiré par Florence et souhaite s’en débarrasser en la jetant dans les bras de son ami Willy.
Les quatre personnages se retrouvent dans un restaurant au milieu de nulle part.